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Je sais qu’on n’est pas sur un forum littéraire ici, mais j’en ai rien à faire, je préfère écrire des histoires que de raconter ma vie au grand jour.
Il y a comme une alarme qui sonne dans sa tête depuis des années. Il ne l’entend pas, il ne veut pas l’entendre, refuse de se laisser abattre par l’ultimatum qui lui a été fixé, refuse d’abandonner même s’il sait que ça le tue, qu’il ne peut rien faire pour que ça change. Il regarde filer le temps, calcule les heures qui le séparent de sa destinée, respire chaque bouffée d’air comme si c’était la dernière, regarde tous ceux qu’il aime comme s’il ne les reverrait jamais plus. Une main oppresse son cœur, l’étouffe lentement, lui vole son oxygène, son énergie. Tout ce qu’il veut, c’est qu’on lui rende les tripes qu’on lui a arrachées avec la violence du temps qui manque. Il voudrait être comme son ombre, sans émotions aucunes, présent, mais absent par la même occasion, oublié de tous, mais visible tout de même. Les cendres qui l’habitent palpitent lentement, volent dans tous les sens, lui bouchent la vue, l’enferment dans leur néant braises. Il s’endort lentement, puis renaît comme le phoenix, entrouvre ses ailes, s’écrase au sol dans un élan inconsidéré. Regard humide vers la ligne de l’horizon, songeant à tout ce qui l’attend dans les siècles à venir.
Mot utilisé : alarme
Mots : tête, change, étouffe, tripes, phoenix
Il y a comme une alarme qui sonne dans sa tête depuis des années. Il ne l’entend pas, il ne veut pas l’entendre, refuse de se laisser abattre par l’ultimatum qui lui a été fixé, refuse d’abandonner même s’il sait que ça le tue, qu’il ne peut rien faire pour que ça change. Il regarde filer le temps, calcule les heures qui le séparent de sa destinée, respire chaque bouffée d’air comme si c’était la dernière, regarde tous ceux qu’il aime comme s’il ne les reverrait jamais plus. Une main oppresse son cœur, l’étouffe lentement, lui vole son oxygène, son énergie. Tout ce qu’il veut, c’est qu’on lui rende les tripes qu’on lui a arrachées avec la violence du temps qui manque. Il voudrait être comme son ombre, sans émotions aucunes, présent, mais absent par la même occasion, oublié de tous, mais visible tout de même. Les cendres qui l’habitent palpitent lentement, volent dans tous les sens, lui bouchent la vue, l’enferment dans leur néant braises. Il s’endort lentement, puis renaît comme le phoenix, entrouvre ses ailes, s’écrase au sol dans un élan inconsidéré. Regard humide vers la ligne de l’horizon, songeant à tout ce qui l’attend dans les siècles à venir.
Mot utilisé : alarme
Mots : tête, change, étouffe, tripes, phoenix
Annie- Connaisseur
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Age : 40
Programme : Littérature
Date d'inscription : 18/01/2007
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