79 - 60 silences
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79 - 60 silences
Avez-vous déjà rendu 60 personnes complètement silencieuses? 60 personnes qui vous regardent avec de gros yeux et la bouche légèrement ouverte mais qui n’a rien à dire, qui ne sait quoi dire? Et bien, je l’ai fait et mon calme est ainsi devenu une légende et une source de crainte!
Il faut remonter à une autre époque; il faut remonter à ma première année dans la ligue mineure de baseball, donc à ma première année dans la catégorie moustique et ma deuxième année de baseball. Et c’est le cas de le dire, j’étais un moustique. Ça ne parait plus, mais plus jeune, j’ai toujours été plus petit que la moyenne ; j’étais donc un petit moustique! Et il y a eu cette partie, un vendredi soir sûrement, à domicile : 40 spectateurs pour mon équipe, 20 pour les visiteurs en plus des joueurs. Il y avait du monde!
C’est à mon tour d’aller au bâton. Je pointe mon bâton au coin proche gauche pour bien me positionner, lève le bâton et regarde le lanceur. J’attends et je ne bouge plus. Le lanceur s’élance, lance la balle…. Un bon pied derrière moi et c’est bien visible. Je ne bouge pas, je ne cille même pas de la tête ; j’ai aucune raison de le faire (en tout cas, j’en voyais pas). Le vacarme de l’assistance diminue et devient murmure quelques instants puis reprend avec moins d’intensité : les spectateurs sont tout à coup plus attentif à ce qu’ils sont venu voir! Le lanceur récupère la balle. J’ai les deux pieds encore dans le ciment : à quoi bon reprendre une position si j’ai pas bougé? Il prend son élan et lance la balle. Cette fois, il lance avec plus de précision. C’est-à-dire encore derrière moi, mais à un pouce : donc, puisque je suis penché, vis-à-vis mes fesses mais à la mi-hauteur de mon dos. Pourquoi bouger? Elle ne me touchera pas! Alors je reste de marbre et calme comme toujours.
Cette fois, le bruit de l’assistance ne diminue pas, il cesse complètement. Tous se taisent, ouvrent bien grand les yeux et entre-ouvrent la bouche… et certains palissent. Comme mon coach : mon père. L’arbitre, aussi surpris que tout le monde, ne rend toujours pas le verdict. Et moi, je suis toujours impassible et j’attends le prochain lancé.
J’ai eu le droit à un petit sermon de mon père d’ailleurs qui se résumais à ceci : « Ne fait plus jamais ça ou tu ne jouera plus jamais! Pousse toi, ne reste pas planté là! ».
Mots: baseball, moustique, vacarme, ciment, arbitre
P.S. : Pour rendre une quantité importante de personne silencieuse, vous pouvez toujours vous mettre des bouchons dans les oreilles, parait que c’est très efficace aussi!!!
Il faut remonter à une autre époque; il faut remonter à ma première année dans la ligue mineure de baseball, donc à ma première année dans la catégorie moustique et ma deuxième année de baseball. Et c’est le cas de le dire, j’étais un moustique. Ça ne parait plus, mais plus jeune, j’ai toujours été plus petit que la moyenne ; j’étais donc un petit moustique! Et il y a eu cette partie, un vendredi soir sûrement, à domicile : 40 spectateurs pour mon équipe, 20 pour les visiteurs en plus des joueurs. Il y avait du monde!
C’est à mon tour d’aller au bâton. Je pointe mon bâton au coin proche gauche pour bien me positionner, lève le bâton et regarde le lanceur. J’attends et je ne bouge plus. Le lanceur s’élance, lance la balle…. Un bon pied derrière moi et c’est bien visible. Je ne bouge pas, je ne cille même pas de la tête ; j’ai aucune raison de le faire (en tout cas, j’en voyais pas). Le vacarme de l’assistance diminue et devient murmure quelques instants puis reprend avec moins d’intensité : les spectateurs sont tout à coup plus attentif à ce qu’ils sont venu voir! Le lanceur récupère la balle. J’ai les deux pieds encore dans le ciment : à quoi bon reprendre une position si j’ai pas bougé? Il prend son élan et lance la balle. Cette fois, il lance avec plus de précision. C’est-à-dire encore derrière moi, mais à un pouce : donc, puisque je suis penché, vis-à-vis mes fesses mais à la mi-hauteur de mon dos. Pourquoi bouger? Elle ne me touchera pas! Alors je reste de marbre et calme comme toujours.
Cette fois, le bruit de l’assistance ne diminue pas, il cesse complètement. Tous se taisent, ouvrent bien grand les yeux et entre-ouvrent la bouche… et certains palissent. Comme mon coach : mon père. L’arbitre, aussi surpris que tout le monde, ne rend toujours pas le verdict. Et moi, je suis toujours impassible et j’attends le prochain lancé.
J’ai eu le droit à un petit sermon de mon père d’ailleurs qui se résumais à ceci : « Ne fait plus jamais ça ou tu ne jouera plus jamais! Pousse toi, ne reste pas planté là! ».
Mots: baseball, moustique, vacarme, ciment, arbitre
P.S. : Pour rendre une quantité importante de personne silencieuse, vous pouvez toujours vous mettre des bouchons dans les oreilles, parait que c’est très efficace aussi!!!
nicoz- Adepte
- Nombre de messages : 70
Age : 39
Programme : Informatique
Date d'inscription : 13/04/2007
Re: 79 - 60 silences
Ça a fini comment cette histoire? 4 balles au but? coup sure car atteint, retiré sur 3 prises?
david laperriere- Connaisseur
- Nombre de messages : 345
Age : 45
Programme : Maîtrise MathInfo
Date d'inscription : 04/11/2006
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